
Le mercredi 12 avril, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie a présenté un fonds d’amorçage que le gouvernement a créé conjointement avec un groupe d’investisseurs privés pour soutenir le financement et le développement de start-up actives dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) qui est considéré comme un secteur clé de la diversification économique nationale.
Ce "Digital Tech Funds" a été lancé sur initiative du ministère de l’Économie dans le cadre de "Digital Lëtzebuerg". Il prendra des participations dans des entreprises innovantes prometteuses créées il y a moins de 7 ans et qui développent des produits qui existent déjà de préférence sous forme de prototype fonctionnel. Il visera surtout, mais pas exclusivement, à réaliser de tels investissements de capital-risque dans des domaines comme la cybersécurité, les FinTech, le Big Data, le Digital Health, les médias ainsi que les réseaux de communication de la prochaine génération, l’apprentissage numérique, "l'Internet des objets" ou les télécommunications et services satellitaires.
Conçu selon le principe d’un fonds "evergreen", le Digital Tech Fund aura aussi comme objectif de faciliter le transfert de nouvelles technologies issues de la recherche publique, en particulier du Centre interdisciplinaire pour la sécurité, la fiabilité et la confiance (SnT) de l’Université du Luxembourg avec laquelle un partenariat pour soutenir la création de spin-off est en cours de finalisation.
Opérationnel en mai 2016, le Digital Tech Fund sera géré par Expon Capital SARL dont le personnel dispose d’une expérience avérée dans la gestion de fonds. Le Digital Tech Fund sera constitué sous forme de société en commandite par actions (S.C.A.). La participation de l’État luxembourgeois s’élève à 5 millions d’euros. L’apport financier des autres investisseurs se chiffre à un total de 15,33 millions d’euros, dont 3 millions d’euros viennent de la Société nationale de crédit et d'investissement (SNCI) et un million d’euros de l’Université du Luxembourg.
Développé dans le cadre d’un partenariat public-privé, le fonds a comme autres parties prenantes (par ordre alphabétique) : Arendt & Medernach, Banque internationale à Luxembourg SA (BIL), Expon Capital, High Capital (BHS Services), POST Capital, Proximus et SES. Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a déclaré: "En répondant aux besoins de financement de start-up en phase de démarrage, le Digital Tech Fund complète l’écosystème national favorable au développement de jeunes entreprises innovantes dans le domaine des TIC. Complétant les instruments de financement et mesures de soutien publics existants comme le programme Fit4Start, les différents régimes d’aide du ministère de l’Économie ou le Luxembourg Future Fund, ce nouveau véhicule d’investissement contribue davantage à faire du Luxembourg une terre d’accueil pour les start-up et à attirer de nouvelles activités innovatrices."
Et Karim Michel Sabbagh, président et CEO de SES, d'ajouter : "En développement permanent, le Luxembourg en tant que pays interconnecté au cœur de l’Europe et disposant d’une économie ouverte se doit d’attirer un capital intellectuel. À la fois très mobiles et internationaux, de tels talents recherchent les meilleurs pôles d’inspiration intellectuelle et de financement – des places où l’audace est stimulée. Le Luxembourg a beaucoup à offrir à de tels talents grâce, notamment, à l’Université du Luxembourg, à divers instruments de soutien gouvernementaux, en raison de la proximité d’experts financiers et industriels, et, désormais, aussi par l’intermédiaire du Digital Tech Fund. Les sociétés privées établies au Luxembourg en seront à la fois les bénéficiaires et les contributeurs en aidant à attirer des talents et des idées novatrices."
Communiqué de presse par le ministère de l'Économie